Les membres du Groupe Multipartite de l’ITIE Gabon durant les travaux de la session ordinaire le 21 avril à Libreville © Gabonactu.com
Le Secrétaire technique permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) au Gabon, Marcelin Nziengui, a annoncé jeudi 21 avril au terme d’une session ordinaire du Groupe Multipartite (GMP) tenue à Libreville, que le premier rapport de l’ITIE Gabon sera publié le 24 avril 2023.
« Le Gabon doit faire face à deux exigences qu’il doit satisfaire, produire le premier rapport ITIE à l’horizon du 24 avril 2023 et ensuite la deuxième exigence est celle de pouvoir entamer la première validation à l’horizon du 1er juillet 2024 », a annoncé M. Nziengui, indiquant par la suite que le « plan d’actions que nous allons élaborer cadre parfaitement avec ces deux exigences à satisfaire ».
Dans ce premier rapport il sera question de manière transparente de faire le point sur ce que le secteur extractif a pu produire comme richesse au Gabon et comment ces ressources ont été affectés et utilisés par le pays.
La session dont les travaux étaient dirigés par la présidente de l’ITIE Gabon Léontine Tania Oyouomi-Loumbou epse Bibey, fait partie d’une série de 8 qui seront organisées durant toute l’année. Au cours des différentes sessions, les quatre collèges (Administration, sociétés publiques, opérateurs privés et Société) composant le Groupe multipartite vont passer en revue les réalisations de l’année 2021 et les perspectives en termes de plan d’actions pour l’année 2022.
Pour Thomas Pucheu, président de l’Union minière du Gabon (UMIGA), membre du collège privé volet minier dans le GMP, « la transparence c’est le nom principal de l’ITIE, les acteurs du secteur privé, en tout cas, les plus importants au Gabon sont pleinement engagés dans cette initiative ».
Le Gabon avait adhéré à l’ITIE pour la première fois en 2003 puis suspendu en 2013, pour non transparence dans la gouvernance des industries extractives. Son retour approuvé par le Conseil d’administration de l’ITIE internationale en octobre 2021, impose dorénavant le pays à mettre en place un certain nombre de principes d’éthique pour favoriser une croissance économique inclusive et assurer un développement durable.
Sydney IVEMBI