La Cour d’appel de Paris, dans un arrêt du mardi 5 avril, a annulé la sentence arbitrale rendue le 19 novembre 2019 qui avait condamné le Gabon à payer au Groupement Santullo 90 milliards FCFA + 11 milliards FCFA d’intérêt de retard, soit 101 milliards FCFA au total, a twitté le ministre Porte parole du gouvernement gabonais, Alain Claude Bilie By Nze.
« La justice française vient ainsi de valider la démarche du Gabon, qui estime avoir été spolié de plusieurs centaines de milliards FCFA par des entreprises aux méthodes contestables », s’est réjouit le membre du gouvernement gabonais.
« Cette victoire fait suite à celles remportées contre Navodaya, Eurofinsa et Webcor. Merci aux avocats de la République gabonaise et à l’Agent Judiciaire de l’Etat pour le travail accompli sous l’impulsion du Président », a-t-il conclu en rappelant d’autres affaires pour lesquelles la justice française a donné raison au Gabon.
Le Groupement Santullo a construit au Gabon le pont route rail sur la Banio à Mayumba, la route Tchibanga – Mayumba (106 km) et réparé le pont de Kango à une centaine de kilomètres de Libreville. Les ouvrages ont largement été salués par les populations mais un profond désaccord a surgi entre l’homme d’affaires italien, Guido Santullo et l’Etat gabonais.
Libreville a bloqué les paiements après avoir reniflé une surfacturation des ouvrages. Le Groupement Santullo avait saisi la justice française qui lui avait donné raison en novembre 2019. Le Gabon vient de gagner en appel.
Carl Nsitou