Optimiser la prise en charge de l’anémie microcytaire et de la pancréatite aiguë

Renforcer les capacités des praticiens dans la prise en charge de l’anémie microcytaire et la pancréatite aiguë, c’était la trame du deuxième enseignement post universitaire de l’année en cours, à l’initiative du département de médecine interne et spécialités médicales du Centre hospitalier universitaire de Libreville.

Deux sessions réparties en cinq communications autour de la problématique centrale portant sur l’anémie microcytaire et pancréatique aiguë.

Le bal a été ouvert par le service de biologie médicale qui avait à renseigner et à édifier sur l’anémie microcytaire qui désigne deux types d’anémie dont l’anémie par carence en fer -la plus répandue- et l’anémie inflammatoire, très souvent retrouvée dans de nombreuses maladies et symptômes, notamment la fièvre.

Ces alertes ne sont en fait que des symptômes révélateurs de pathologies plus discrètes et insidieuses dont il faut s’attacher à chercher les causes profondes, plutôt que d’orienter systématiquement le patient vers les hématologues, a instruit le Dr Annick Lédaga Létombo, hématologue au service de biologie médicale du Chul.

Cette démarche permettrait, a argumenté Dr Lédaga Létombo, d’orienter le patient vers le spécialiste dans les délais raisonnables, plutôt que de s’attarder sur l’anémie, en la considérant donc comme une pathologie à part entière.

L’anémie touche près de deux milliards de personnes dans le monde et se manifeste par des ongles cassants et une peau sèche, des troubles du comportement alimentaire et la perte de cheveux.

L’autre session principale, dont l’introduction a été faite par le Pr Adrien Moussavou kombila, Chef du service hépato-gastroentérologie au Chul, portait sur la pancréatite aiguë. Elle désigne une inflammation du pancréas et constitue la deuxième urgence en terme de fréquence après les hémorragies digestives.

La pancréatite aiguë représente 13% des hospitalisations au service d’hepato-gastroentérologie du Chul. Cette maladie est causée dans 80% des cas par une consommation excessive d’alcool et se révèle par des symptômes tels que les douleurs abdominales d’apparition brutale qui peuvent durer plusieurs heures et même plusieurs jours.

Elle est très souvent associée à des vomissements dans 56% de cas.

Source : Chul

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