Plusieurs commerçantes du marché Mont Bouët menacent de se déshabiller et montrer leur nudité en public, comme l’avaient fait leurs consœurs de la gare routière en octobre 2015, ont-elles confiées à un reporter de Gabonactu.com
A l’origine de ce projet dégradant, un harcèlement quotidien et humiliant qu’infligent les policiers et les agents municipaux à ces commerçants.
« Chaque jour chacun dicte sa loi. On ne sait plus quoi faire », a déploré une des cheffes des commerçantes de Mont Bouët.
Le mouvement pourrait se propager dans tous les marchés de la capitale où faire le commerce n’est plus une partie de plaisir ou une contribution à la relance de l’économie.
Au marché Mont Bouët, par exemple, la mairie a récemment délimité certains espaces devant les boutiques pour permettre aux commerçantes d’exercer dans la légalité leurs activités. Chaque vendeur a déboursé la coquette somme de 70 000 FCFA en contrepartie.
Moins d’une semaine plus tard, la police est intervenue pour démolir les étales et détruire les marchandises étalées prétextant que la police n’a pas été associée dans cet arrangement.
Le racket, les saisies des marchandises, les bagarres, les injures publiques sont le lot quotidien des violences subies par les vendeurs de Libreville.
Les policiers et agents municipaux couvrent leurs exactions sous le prétexte de l’opération libérez les trottoirs initiée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Antoine Relaxe
C’est triste lorsqu’on est dirigé par une voyoucratie. Pauvre Gabon