Après le succès de son enquête sur la pédophile dans les milieux du football gabonais, le journaliste à scandale, Romain Molina, ne se prélasse pas. Au contraire, il serre, pousse et avance vers son objectif final : faire expédier au cachot tous les petits et gros poissons coupables de crimes de pédophilie dans le sport gabonais question d’assainir définitivement ce secteur pourri par ces pratiques honteuses.
Déjà très heureux de l’arrestation puis l’incarcération de Capello, de son vrai nom Patrick Assoumou Eyi, Romain Molina a salué l’interpellation de deux autres entraîneurs comme son « cadeau de noël ».
« Mon cadeau de Noel, en attendant les prochains qui tomberont aussi. Attendons confirmation, mais ça sent bon… », a-t-il réagi sur un article de presse de Gabonallsport annonçant l’arrestation de Orphée Mickala et Triphel Kolo Mabicka suite au scandale déclenché par le journaliste.
Mabicka Triphel alias coach Kolo est ancien coach de l’USM et coach de Moussavou FC de la sous-ligue de Libreville. Orphé Mickala est coach de TP Akwembé qui avait d’ailleurs immédiatement été suspendu de ses fonctions par le club et qui se serait rendu de lui-même à la police.
Ces deux entraineurs sont abondamment cités comme des puissants pédophiles. Ils ont été arrêté dans le cadre d’une traque lancée par la police suite à une enquête ouverte par les autorités pour faire la lumière sur les révélations de Molina du journal londonien The Guardian.
Dans son enquête qui aurait durée 2 ans, Molina affirme que Capello et plusieurs autres complices ont abusé des centaines de petits gabonais ayant évolué en sélection nationale des U17 et dans certains clubs. Capello aurait surnommé sa maison « le jardin d’Eden » où les petits devaient venir recevoir « le saint esprit » pour espérer être sélectionnés durant les matchs. Il leur faisait croire que c’est le passage obligé.
Capello a été rattrapé par la police après une tentative de fuite.
Les internautes gabonais choqués par les révélations du Guardian réclament justice pour les victimes et surtout les têtes des puissants de ce réseau des délinquants sexuels. Un doigt accusateur est pointé vers les dirigeants de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) pour avoir couvert ces crimes et les dirigeants des clubs de football, employeurs de ces entraineurs présumés être pédophiles.
Carl Nsitou