Les élèves en train d’embarquer dans l’autobus de Trans’Urb à Libreville © Gabonactu.com
La nouvelle Société de transport public, Trans Urb dont les activités ont été lancées tambour battant en avril 2020 par le Ministre Gabonais des Transports, Léon Armel Bounda Balonzi, accuse deux mois d’arriérés de salaires au grand dam des employés qui ne se savent pas à quel saint se vouer, surtout en cette période rentrée scolaire.
Mise en service pour pallier les difficultés de transport dans le ‘’Grand Libreville’’, regroupant quatre agglomérations (Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum) où vit l’essentiel de la population gabonaise estimée à près de 2 millions d’habitants, moins les expatriés, Trans’Urb connait désormais presque les mêmes dysfonctionnements que la Société gabonaise de transport (SOGATRA).
Les salaires de plus de 500 travailleurs que compte l’entreprise ne sont pas payés depuis deux mois pour des raisons inconnues, alors que selon les indiscrétions, plus de 25 milliards de FCFA de subvention ont été décaissés pour faire fonctionner cette nouvelle entité étatique.
Trans’Urb accuse une véritable tension financière qui l’empêche même d’approvisionner les bus en carburant. L’entreprise aurait une grosse ardoise auprès de son principal fournisseur Petro Gabon. Des dizaines des autobus sont immobilisés depuis quelques semaines faute de carburant.
Outre les chauffeurs, les opérateurs et les agents de manutention, les superviseurs quant à eux sont à trois mois sans salaires.
Camille Boussoughou