La Coordinatrice générale adjointe de l’Association Mekê Me Nkoma, Nelly Chantal Mengue M’Assoume épouse Siana, a conduit récemment une délégation des femmes au Centre hospitalier universitaire Jean Ebori (CHUJE-Mère Enfant) pour se faire dépister contre les cancers du Sein et du Col de l’Utérus.
« Les cancers féminins sont des tueurs silencieux. Dans la majorité des cas si on ne se fait pas dépister, on les découvre souvent en phase terminale. C’est pourquoi l’Association MEKÊ ME NKOMA a profité d’octobre rose pour voir ses femmes, filles et sœurs, se faire dépister », a justifié Mme Mengue M’Assoume Siana.
Pour elle, cette action aura un impact, « car plutôt on se fait dépister plutôt on est pris en charge et nos chances de guérison sont importantes ».
Ces femmes de la province de l’Estuaire ont décidé de poser cette action non seulement pour encourager celles qui sont encore emprises à la désinformation, la peur mais aussi sensibiliser, malgré les aléas, une fois dans les structures sanitaires.
« Très heureuse d’avoir pris part à cette activité, ma déception reste la lenteur et l’attente, dans le processus d’enregistrement, sur le plan de la qualité des examens, on peut se réjouir en général », s’est félicité Morgane Cynthia Biloghe, responsable de la discipline.
Du coté des praticiens, le Gynécologue-obstétricien Pamphile Assoumou à indique que « depuis le début du mois d’octobre rose, « nous assistons à une forte mobilisation, nous avons une moyenne de 15 à 20 femmes par jour, nous sommes à près de 300 femmes depuis le début de la campagne. Je tiens juste à repréciser que tout est gratuit, les femmes sont reçues à l’accueil, ont leur remet un ticket zéro. Si nous demandons un examen complémentaire qui se fait ici, elle reparte à l’accueil reprendre un ticket ».
L’Association MEKÊ ME NKOMA qui est une association culturelle, prône pour la valorisation de la langue fang et la préservation des valeurs culturelles. Elle a pour mission de contribuer à l’épanouissement, l’autonomisation de la femme.
Irina Abang