Le ministre de la Santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong s’est dit scandalisé par les révélations d’une distribution en cours depuis juillet des antirétroviraux périmés aux personnes vivant avec le VIH-SIDA et affirme avoir ouvert une enquête urgente à l’issue de laquelle les coupables seront sévèrement punis conformément à la règlementation en vigueur.
« Le Ministre de la Santé exprime sa consternation à cet effet et a diligenté en urgence une enquête interne au sein de l’ensemble des Centres de traitement ambulatoire (CTA) de Libreville et de l’Office pharmaceutique national (OPN), sur le stockage et la dispensation de ces antirétroviraux », indique dans un communiqué reçu par la rédaction de Gabonactu.com.
« Les coupables de tels agissements seront sévèrement punis conformément à la règlementation en vigueur », a martelé le ministre.
Le scandale a été révélé mercredi par la présidente du Réseau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA (REGAP+), Mariame Fatou Moussounda Nzamba lors de l’émission « Ligne directe » sur Gabonactu.com
Mme Moussounda Nzamba a notamment affirmé que des antirétroviraux périmés depuis juillet sont actuellement distribués aux personnes vivant avec le VIH/SIDA. Chaque patient reçoit une quantité à consommer durant 3 mois. Ceci veut dire que le patient qui a reçu ses comprimés en septembre consommera ces médicaments périmés depuis juillet jusqu’en décembre.
« Ça nous donne des grati-grata, des insomnies, des boutons (…) ça nous provoque des maladies opportunistes », a déploré la présidente du REGAP+.
« Ce médicament là j’ai demandé au ministre de retirer ça », a affirmé Mme Moussounda Nzamba poursuivant « qu’il retire ça car ça nous cause des problèmes. Qu’il remette nos molécules habituelles ».
La courte vidéo tirée de l’extrait de l’émission « Ligne directe » est devenue virale sur les réseaux sociaux. Les activistes et les internautes dénoncent « un génocide » contre un groupe de personnes ciblées : les Personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Selon les données de 2019, le Gabon compte environ 48 000 personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH). Tous sont actuellement soumis au traitement dénoncé par la présidente du REGAP+.
Antoine Ebane, PVVIH résidant à Oyem dans le nord du Gabon a confirmé que dans cette localité c’est la même molécule qui est distribuée au Centre de traitement ambulatoire (CTA) de sa ville.
Carl Nsitou
Bjr j’ ai ma petite sœur qui vie avec HiV et depuis une semaine elle va très mal bouton , vomissements , fatigue etc des malaises en grossomodo elle a reçu un nouveau traitement qui lui rend très mal vraiment hier on est allé au CtA pour que on puisse changer ce traitement le médecin lui as demandé de repasser lundi pourquoi traité ls personnes malades comme ça personne n est allé payé ça au marché pitié monsieur le Ministre aidé ses personnes il n ont pas souhaité a être malade ma petite soeur a la chance d avoir des qui l aime autour et qui on ls petits moyens pour l emmené suivre un meilleur traitement mais ds personnes démunies qui n ont pas cette chance la aidé nous a réglé ce problème SVP