Conseil Supérieur de la Magistrature ce vendredi : ça sent le souffre !

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba préside ce vendredi un conseil supérieur de la magistrature qui se soldera par le limogeage de certains magistrats de leurs fonctions au profit d’autres.

« Je tiens à féliciter les membres sortants de cette institution qui, en dépit des difficultés nombreuses, exacerbées par la pandémie de Covid-19 et la crise économique, ont travaillé au bon fonctionnement de la Justice », a posté le président Ali Bongo sur compte Facebook. Des félicitations qui annoncent qu’il y aura beaucoup qui ne seront pas reconduits dans leurs fonctions actuelles.

Depuis quelques semaines, des accusations de corruption et de pratiques occultes au sein de la magistrature gabonaise sont dénoncées par des administrations publiques, à l’exemple de la Direction générale de la documentation et l’immigration (DGDI, ex CEDOC).

Ce puissant service de renseignement a affirmé récemment avoir démantelé un vaste réseau de corruption et de pratiques fétichistes alimenté par des hauts magistrats et des très hauts gradés des forces armées gabonaises.

Me Jean Paul Moumbembé, avocat de la DGDI, a même suggéré au président Bongo Ondimba, en sa qualité de président du conseil supérieur de la magistrature, de nettoyer ce secteur vital pour la vie publique et la démocratie.

Carl Nsitou

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