déchets toxiques en Côte d’Ivoire © greenpeace.ch
Quelques 17 gabonais (militaires et civils en poste dans les ministères des hydrocarbures et des transports) devaient entamer ce lundi un training sur les risques nucléaires, chimiques, biologiques et radiologiques liées au transport et au déchargement des déchets dangereux, indique un communiqué de l’Union européenne qui finance cette formation.
Le training devait durer du 6 au 10 septembre. Il permettra aux techniciens gabonais notamment les sapeurs-pompiers et autres spécialistes de travailler sur l’encadrement et la réalisation d’exercices de prévention contre les risques engendrés par ces produits dangereux.
Les 17 gabonais entrainés ont bénéficié d’une première formation du 30 août au 3 septembre par visioconférence pour acquérir les connaissances nécessaires à la conception d’un plan de vulnérabilité du pays face au transport de marchandises dangereuses.
Ces formations successives rentrent dans le cadre du projet SECTRANS qui trouve son ancrage dans l’initiative des Centres d’Excellence pour la réduction des risques chimiques, biologiques, radiologiques, et nucléaires (NRBC) financée par l’Union européenne (UE) depuis 2010. Cette initiative vise la prévention, la préparation et la gestion d’après-crise aux incidents NRBC de nature criminelle (trafic, vol, prolifération, sabotage), accidentelle (catastrophes industrielles, traitement des déchets) ou naturelle (pandémies, etc.).
Financée par l’UE avec un budget de 250 millions d’euros pour la période 2010-2020, cette action a bénéficié depuis son début d’une forte implication de toutes les parties prenantes des 10 pays de la Façade Atlantique de l’Afrique : Maroc, Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Libéria, Mauritanie, Sénégal, Sierra Léone et Togo.
L’objectif global est « un transport plus sûr des marchandises dangereuses par route et par voie ferrée dans la région de la Façade Atlantique de l’Afrique », précise l’UE dans un communiqué.
Antoine Relaxe