Les principaux acteurs du football gabonais ont unanimement décidé jeudi de mettre la pression sur le ministre des Sports Franck Nguema et le président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguengui pour les contraindre de relancer le championnat national de football (ligue 1 et 2) à l’arrêt depuis le 14 mars 2020.
« Le mutisme dans lequel s’est retranché la tutelle inquiète d’avantage et sérieusement ceux qui vivent de cette activité ainsi que tous ceux qui sont passionnés de ce sport facteur d’unité », ont-ils écrit dans une déclaration commune lue par le président de la Ligue nationale de football professionnel (LINAP), Brice Mbika Ndjambou.
La déclaration teintée de diplomatie a été contresignée par les responsables de la LINAFP, les responsables de l’Association des clubs professionnels de football (ACPF), ceux de l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) et l’Association nationale des arbitres de football du Gabon (ANAFG).
A lire entre les lignes, tous les responsables de ces associations sont lassés d’un arrêt qui les prive de leurs activités professionnelles, par ailleurs leur source de revenus.
Les signataires s’interrogent pourquoi le Gabon s’enferme dans l’attentisme alors que les pays voisins, également frappés par la pandémie du Covid 19 ont trouvé des solutions palliatives.
Les préalables posés pour relancer le championnat national constituent pour ces acteurs du football gabonais des moyens de diversion qui font mal à la jeunesse gabonaise notamment aux jeunes gabonais qui ont choisi de faire carrière dans le football.
La déclaration termine par une exigence : « le chronogramme du démarrage du national foot 1 & 2 ».
Le championnat national saison 2020-2021 avait démarré le 25 janvier 2020. Il a été arrêté le 14 mars. Depuis cette date c’est le silence des morts. Le ministère des Sports et la FEGAFOOT misent uniquement sur le contingent des joueurs expatriés pour la sélection de l’équipe nationale A.
Betines Makosso