L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur Jean De Dieu Moukagni Iwangou © Archives Gabonactu.com
Limogé sans aménagement au dernier remaniement gouvernemental intervenu le 17 juillet 2020, Jean De Dieu Moukagni Iwangou, ancien ministre de l’Enseignement Supérieur serait en passe d’être promu à la Vice-Présidence de la République, selon certains bruits de couloir.
Le nom de cet ancien opposant radical est cité avec insistance. Selon certaines indiscrétions, il serait le mieux placé pour occuper ce poste réservé à la province de la Ngounié (sud du pays), conformément à la géopolitique. Le Président Ali Bongo Ondimba aurait décidé de pourvoir ce poste resté vacant depuis le limogeage de Pierre Claver Maganga Moussavou il y a plus d’un an.
Le 21 mai 2019, Maganga Moussavou a été limogé par décret présidentiel. Lui et le ministre des Eaux et Forêts de l’époque, Guy Bertrand Mapangou avaient fait les frais de l’affaire « Kevazingo ». Il s’agissait d’une affaire lugubre liée à la disparition mystérieuse de 350 conteneurs remplis du précieux bois très recherché dans ce secteur industriel.
Les deux personnalités avaient été mis en cause, d’où leur éviction. Une fausse histoire montée de toute pièce s’étaient défendus les principaux concernés. L’opposant modéré Pierre Claver Maganga Moussavou n’avaient pas hésité dans une conférence de presse au lendemain de son éviction d’accuser l’ancien tout puissant Directeur de cabinet du Président de la République Brice Laccruche Alihanga (BLA) d’être à l’origine de son départ.
Une accusation qu’il a retiré en avril dernier dans une émission à Radio-Gabon. Brice Laccruche Alihanga, avait-il affirmé, l’avait promis 4 milliards de FCFA s’il acceptait de trahir le Président Ali Bongo.
« Monsieur Brice Laccruche Alihanga a souhaité me donner 3 à 4 milliards pour que je sois dans son camp, j’ai dit non. Et Vous savez ce qui s’est passé », avait déclaré l’ancien Vice-Président de la République sur les ondes de Radio Gabon. Selon lui, ‘’BLA’’, actuellement en détention préventive depuis décembre 2019, voulait organiser un coup de d’Etat pour prendre le pouvoir.
Antoine Relaxe