Estimant que la famille Bongo (au pouvoir depuis 53 ans) n’a plus de légitimité pour présenter un candidat à la présidentielle de 2023, le président du Front patriotique gabonais (FPG), Gérard Ella Nguéma, envisage déjà des garanties nationales que le peuple gabonais pourrait accorder « aux Bongos pour assurer sans crainte leur sortie par la grande porte ».
« Si le peuple pense que le clan Bongo, pour avoir mis 60 ans au pouvoir, doit passer la main, nous (FPG) nous proposons qu’une issue de respectabilité, d’accompagnement et de paix soit accordée à la famille comme ce fut le cas au Congo avec l’affaire Kabila qui doit faire école », a déclaré M. Ella Nguéma lors d’un point de presse tenu ce mercredi.
« Nous pensons qu’une forme d’amnistie intégrale devrait être accordée à la famille Bongo afin qu’il puisse continuer de vivre paisiblement dans leur pays, en parfaite jouissance de leur intégrité physique, morale et l’essentiel de leur patrimoine », a-t-il suggéré.
Cette sortie du président du Front patriotique gabonais fait suite à plusieurs rumeurs dans les réseaux sociaux d’une possible candidature de Noureddin Bongo Valentin, le fils ainé du Président Ali Bongo Ondimba à la présidentielle de 2023.
Antoine Mayombo