La Coordinatrice du Projet d’appui au Programme Graine phase 2, Diane Bimboundza au terme de l’atelier de validation le 12 juin à Libreville © Gabonactu.com
Un atelier de validation sur l’étude de faisabilité du Projet d’appui au programme Graine phase 2, a été organisé vendredi à Libreville en visioconference avec la participation de toutes les parties prenantes, les experts des ministères sectoriels et ceux de la société civile, pour affiner celle-ci avant le financement de la Banque africaine de développement (BAD).
L’étude qui a couté 817 millions de FCFA a duré 18 mois. Elle concerne trois provinces à savoir l’Ogooué Maritime, l’Estuaire et le Moyen Ogooué. Le diagnostic révèle que le Programme Graine phase 2 est viable dans ces régions, comme dans les sept autres provinces où il est mis en œuvre il y a quelques années.
« On a tous les documents de faisabilité du projet, on peut dire aujourd’hui que le projet est faisable », a affirmé Diane Bimboundza, coordinatrice du Projet d’appui au Programme Graine phase 2.
Selon Mme Bimboundza, l’étude a pris en compte tous les pans du programme Graine, un projet agricole structurant lancé en 2014 par le Président Ali Bongo Ondimba pour assurer à terme la sécurité alimentaire au Gabon.
L’évaluation était centrée sur les infrastructures rurales, des pistes agricoles, des pistes rurales, la construction des nouveaux centres de santé ou d’écoles dans les zones impactées par le Programme Graine, la formation des bénéficiaires, le renforcement des capacités des services publics qui accompagnement l’activité agricole, notamment ceux des ministères de l’agriculture, des travaux publics, de l’environnement, du commerce et autres.
Fruit d’un Partenariat public privé (PPP), entre le Gabon et le groupe agroindustriel Olam, le Programme Graine est déjà mis en œuvre dans sept sur les neuf provinces du pays. Outre les palmiers à huile, on y produit également du manioc, de la banane, du piment, …
« Le programme graine a initié la création des coopératives et le développement des plantations. Plus concrètement, ici au niveau de Libreville il y a le marché du charbonnage où les gabonais peuvent aller se ravitailler en produit locaux », a indiqué avec fierté lors de l’atelier, Calixte Mbeng, Coordonateur général du programme Graine. Il a toutefois souligné que malgré les difficultés, le programme agricole poursuit son chemin.
Camille Boussoughou