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Un groupe d’agents véreux en poste au ministère de la Santé ont monté une stratégie pour arnaquer des administrations publiques via des opérations de désinfection facturées à coup de millions de FCFA sur le dos du ministère qui n’est informé de rien, a appris Gabonactu.com de source bien informée.
La plus grosse victime documentée à ce jour est le ministère du Pétrole, du gaz et des hydrocarbures. Des agents affectés au service de l’hygiène public se faisant passer pour des agents de l’inspection générale des services du ministère de la Santé ont imposé au nom de leur administration le paiement d’une facturer de 14 millions FCFA pour une séance de désinfection d’une partie de l’immeuble du 2 décembre.
Le ministère du Pétrole, dans le besoin suite au décès lié au Covid-19 d’un de ses agents, aurait payé une avance de 7 millions de FCFA. Après le travail, les mafieux sont revenus à la charge pour le règlement du reliquat.
La pression exercée pour obtenir ce paiement aurait heurté les responsables du ministère du Pétrole qui se seraient référés auprès de leurs collègues de la Santé. Vérification faite, les opérations de désinfection des bâtiments publics par le service d’hygiène et d’assainissement sont gratuites. Ces opérations avaient été prévue être effectuées gratuitement, ce d’autant plus qu’elles entrent dans le cadre de la stratégie de riposte contre le covid-19.
Selon les prévisions du comité de pilotage de la lutte contre le Covid-19, les bâtiments publics qui doivent être désinfectés doivent au préalable avoir reçu un cas positif au Covid-19. Une inspection et des prélèvements doivent au préalable être effectués par le comité technique avant d’ordonner l’opération.
Actuellement, l’on sait que la polyclinique El Rapha, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), l’Aéroport international Léon Mba de Libreville et les locaux de Gabon oil compagny (GOC) ont été désinfecté par le service d’hygiène du ministère de la Santé. Reste à savoir si la procédure a été respecté ou encore les mêmes malfrats se sont enrichis sur le dos du contribuable.
Antoine Mayombo