La première phase du Projet d’appui au secteur des infrastructures du Gabon (PASIG-I) a consacrée une enveloppe de 90 milliards de FCFA, un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dont une partie sera consacrée en partie à l’aménagement de l’axe Ndendé-Doussala long de 48 km dans la province de la Ngounié au sud du pays.
Le projet de construction de la route Ndendé-Doussala fait partie du corridor transafricain. Piloté par la CEEAC depuis 2013, il devra se poursuivre en direction de Dolisie au Congo. Le tronçon vise à désenclaver les deux pays et booster les échanges entre les deux pays d’Afrique centrale.
Le projet financé en partie par la Banque africaine de développement tardait à être mis en œuvre faute des contributions des deux Etats qui traversaient une crise économique découlant de la baisse des cours du baril de pétrole il y a quelques années. Les deux pays pétroliers tirent essentiels leurs ressources de l’or noir.
Selon une étude de la CEEAC), il faut 160 milliards de FCFA pour construire la route Ndéndé-Doussala (Gabon) et Dolisie (Congo), longue de 225 km. Le Congo, l’Etat où sera réalisée la plus grande partie du projet, devra débourser 75% du coût global. L’étude du projet a été rendue publique en fin 2013 par Ahmad Allam-Mi, secrétaire général de la CEEAC.
La route Ndéndé-Doussala-Dolisie tant attendue par les usagers, facilitera les échanges commerciaux et la libre circulation des populations des deux pays. Celle-ci rentre dans le cadre des projets du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). L’ambition du NEPAD étant celui de relier toutes les capitales d’Afrique par des voies de communication entièrement bitumées.
Antoine Relaxe