Le Président-directeur général (PDG) de la Poste SA, Michaël Adandé, s’est entretenu vendredi avec la presse nationale et internationale, sur divers points au nombre desquels, son interpellation en février dernier par les agents de brigade nord du camp Roux (DGR) après, selon lui, une cabale médiatique sur des supposés détournement à la Postbank estimés à la coquette somme de 75 milliards.
« Les enquêtes en abordés d’autres aspects qui touchent les actes de gestion et pour lesquels des clarifications ont été donné. Les biens immobiliers sur lesquels j’ai été auditionné m’appartiennent. J’ai donc présenté aux enquêteurs et à tous ceux qui m’ont posé des questions sur ces biens immobiliers les justificatifs de paiement, de règlement ou d’acquisition de ces biens immobiliers. Je ne sais pas s’il faut rentrer dans les détails ici, mais ça fait des dizaines d’années que je travaille et j’ai travaillé également à l’international ou j’ai eu l’occasion d’investir. Et il peut arriver que je vende une partie de ces investissements d’ailleurs pour les recentrer désormais au Gabon », a affirmé M Adandé.
Michaël Adandé est arrivé à la tête de la Poste en 2015,
suite à d’une crise profonde de trésorerie après que l’une des filiales de
cette structure (Postbank) ait connu des forts
détournements d’argent. Après cette crise, la Poste avait fermé
portes et guichets. Les plus hautes autorités du pays avaient
alors décidé de confier le redressement de la structure bancaire à
Michaël Adandé.
Un plan de redressement avait été proposé. IL recentrait les activités
de la Poste sur deux piliers, à savoir un pilier postal et un pilier
activités financières. Selon les plus hautes autorités de
la structure, le plan de redressement exigeait la dissolution
anticipée des quatre autres filiales dont Postbank pour contenir les
charges.
Dans le cadre de ce plan de redressement, Michaël Adandé avait reçu
instruction du propriétaire de la Poste (le gouvernement) de porter
plainte pour faire la lumière sur les dérapages constater à la poste. Le
conseil d’administration et l’assemblée générale de la structure bancaire
avaient été saisis pour qu’une résolution soit prise. Suite à cette
résolution, une plainte contre X a été lancée.
Les enquêtes ont fait en sorte que cinq cadres de la Poste soient
incarcérés. Comme les textes en vigueur dans le pays demandent que suite à
une telle incarcération et après une certaine période que les salaires soient
suspendus. Les salaires de ces derniers avaient été coupés.
Après 18 mois d’incarcération, les cadres de la Poste concernés sont sortis,
notamment en liberté provisoire et ont demandé à ce que les 18 mois de salaire leur
soient payés. Pour étudier le dossier, il leur a été demandé de produire
les documents justificatifs de leurs absences, ce qui n’a jamais été présenté à
la Poste jusqu’aujourd’hui, justifiant ainsi les troubles observés dans cette
structure, indique-t-on.
« En ce qui concerne les interpellations ou auditions de la gendarmerie sud du camp roux au sujet de la gestion de la Poste, je peux vous dire franchement que la Poste est bien gérée et que toutes les ressources mis à la disposition de la Poste sont gérées avec efficacité, il y a aucun seul franc qui soit orienté à un objet qui ne concerne pas la Poste », a conclu le PDG de la Post Michaël Adandé accusé d’un un grand voleur par le syndicat de la maison.
Eudes Rinaldy Leboukou