Les commerçants grossistes du Gabon menacent à nouveau d’arrêter d’approvisionner les marchés

Le marché « banane » de Libreville ©  Gabonactu.com

Les commerçants grossistes du Gabon, après être revenus sur des meilleurs sentiments il y a près de trois semaines en ravitailler à nouveau   les différents  marchés de Libreville des produits alimentaires en provenance essentiellement du Cameroun, menacent à nouveau d’arrêter d’approvisionner desdits marchés à cause de  la non effectivité des mesures prises par le gouvernement pour mettre un terme aux nombreuses taxes abusives  et parfois fallacieuses pratiquées par une kyrielle des administrations gabonaises.  
« Le gouvernement a demandé que nous puissions reprendre l’activité, nous n’avons pas désobéi à leur demande, mais nous voyons que nos revendications sont sans application. Nous n’avons pas de suite favorable.  Mon véhicule a été arrêté à la douane parce qu’il fallait que je paie 200.000FCFA, j’achète les produit à combien et je gagne combien pour payer à la douane cette somme ? Nous interpellons le gouvernement afin de trouver une solution définitive à cette situation »,  a déploré  une commerçante sur les ondes de Radio  Gabon.
Il y a plus de 30 postes de contrôles érigés sur la route partant de la frontière  du Cameroun à Libreville, longue de près de 700 km. Ces taxes dit-on, oscillent entre 400 000 et 900 000 FCFA. Un véritable casse-tête pour les commerçants qui ne comprennent même pas le bienfondé de certaines taxe pratiquées par les conseils locaux (conseils départementaux et mairies), les services d’hygiènes phytosanitaires, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), l’Agence gabonaise de la sécurité alimentaire, (AGASA), ….
Le  syndicat des commerçants grossistes de Libreville qui avait déclenché le mouvement de grève pour protester contre le prélèvement desdites taxe qui s’apparentaient aux véritables  escroqueries bien organisées, avait trouvé un accord avec le ministre de l’agriculture, Biendi Maganga Moussavou le 6 février courant. Le membre du gouvernement devait par la suite plaidé auprès de ces collègues pour mettre fin à ces taxes abusives.

Antoine Mayombo

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