Entendu par la brigade de gendarmerie du Camp Roux mercredi et jeudi dernier pour répondre à une plainte d’une ancienne employée de la Poste SA, le président directeur général (PDG), Michaël Adande n’a pas été gardé à vue.
« Contrairement à une information répandue depuis quatre jours le président-directeur général de la Poste SA, Michaël Adande, n’est pas en garde à vue à la Direction générale des recherches (DGR) », peut-on lire dans le quotidien d’Union du 22 au 23 février 2020.
L’information relayée par le quotidien révèle également les raisons qui ont conduit à l’interpellation de Mr Andande. Il s’agirait d’une plainte d’une ancienne employée de la Poste SA qui l’accuse d’avoir suspendu son salaire pendant qu’elle purgeait une peine à la prison de Gros-Bouquet. Selon la plaignante, le PDG « aurait utilisé cet argent à d’autres fins »
Après avoir traversé de longues années de turbulence, Poste SA tend ces derniers mois à sortir la tête de l’eau, à en croire les dernières communications du PDG Adande. Jusque-là, en dépit de la situation de banqueroute de la Poste SA, qui avait conduit à l’arrestation de plusieurs cadres de l’entité, aucun soupçon de détournement ne planait sur Michaël Adande.
On est à même de se demander si la plainte de cette ancienne salariée n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Lisa Mboui