La famille de Patrichi Tanasa Mbadinga durant le point de presse le 13 fevrier à Libreville © Gabonactu.com
La famille de Christian Patrichi Tanasa Mbadinga a dans une déclaration, s’est indignée de la violente torture subit par son fils le 26 janvier dernier à 2 heures du matin dans sa cellule d’isolement de la prison centrale de Libreville, par un commando de trois personnes cagoulées vêtu des uniformes de la garde pénitentiaire, en complicité semble-t-il des personnes bien tapis dans l’ombre.
« Très chers, notre indignation est grande, notre détermination est certaine, d’où la tenue de ce point de presse. Oui, notre famille ne peut plus se taire face à ce qui ressemble plus à un supplice, à un calvaire subis par notre enfant », a déploré Pierre Nzamba Maganga, porte parole de la famille Patrichi Tanasa écroué depuis le,29 novembre dernier pour des faits supposés de malversation et de détournement de deniers publics.
L’avocat de l’ancien Administrateur directeur général de Gabon Oil Compagny (GOC), Anges Kevin Nzigou avait dans une conférence de presse le 30 janvier dernier dénoncé les sévices subis par son client, du reste détenu préventivement sans charges. Le dossier est vide affirme-t-on. Le pseudo scandale de la disparition de 85 milliards à la GOC ne serait qu’un leur.
« Nous savons qu’il a été violenté puisqu’il a demandé qu’on lui fasse parvenir de l’alcool, de la Bétadine dermique, de la pommade, des compresses et autres produits pharmaceutiques. On apprend que des examens que des examens médicaux ont été pratiqués sur a personne. Dans ce cas, qu’on mette à notre disposition les résultats y relatifs, et qu’on nous autorise exceptionnellement de le rencontrer pour en avoir le cœur net, puisque les faits dénoncés par son avocat sont mensongers » ; a-t-il fait savoir détresse n et ironie.
Outrée, la famille de Christian Patrichi Tanasa Mbadinga a dit saisir les juridictions internationales pour se pencher sur ce dossier qui semble être selon elle une véritable machination.
Pour Pierre Nzamba Maganga, qui a indiqué que le combat pour la libération de son fils est graduel, « nous ne lâcherons rien tant que cette affaire ne sera pas élucidé (…) comment peut-on salir, humilier, déshonorer quelqu’un qui a servi la République avec loyauté, générosité et humilité ? ».
Sydney IVEMBI