André Patrick Roponat, procureur de la République le 7 février 2020 / Gabonactu.com
Le procureur de la République, André Patrick Roponat a démenti vendredi dans une déclaration les affirmations selon lesquelles les détenus Christian Patrichi Tanasa et Justin Ndoundangoye (proche de Brice Laccruche Alihanga) ont été torturé nuitamment du fond de leurs cellules à la prison centrale de Libreville.
« Il ressort de ce rapport que les faits dénoncés par les avocats de messieurs Patrichi Christian Tanasa et Justin Ndoundangoye ne sont pas formellement établis et que les événements décrits ne se sont pas déroulés », martèle le procureur de la République.
André Patrick Roponat affirme qu’une enquête a été diligenté à sans famille et auprès des détenus en question présumés avoir été victime de tortures. Des analyses médicales effectuées sur les détenus en question n’auraient rien révélé, selon le procureur qui a ajouté que les intéressés eux-mêmes et leurs co-détenus n’ont pas corroboré les affirmations des avocats.
Gabonactu.com n’a pas réussi à joindre les avocats incriminés. Le 29 janvier dernier, Anges Kevin Nzighou, avocat de Christian Patrichi Tanasa a dénoncé dans une conférence de presse une pénible torture infligée par trois agents cagoulés qui se sont introduits discrètement le 26 janvier courant dans sa cellule d’isolement de la prison centrale de Libreville. Son client aurait été frappé durant environ 2 heures sur les testicules et le pénis.
De son côté, maître Calvin Job, avocat de l’ancien ministre Justin Ndoundangoye a également saisi le ministre de la Justice pour dénoncer la torture de son client toujours en prison.
Carl Nsitou