Code du travail : la grève très suivie par le SYNTEE+, l’ONEP et la COMILOG

 
En dépit de la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et deux confédérations syndicales la veille, le mot d’ordre de  grève d’avertissement contre la réforme du Code du travail a été très suivie ce jeudi.
Dès les premières heures de la matinée, des images montrant les agents de la Compagnie Minière de l’Ogooué de Moanda, des sociétés pétrolières Assala et Rabikounga à Port-Gentil et de la Société d’Energie er d’Eau du Gabon (SEEG), siège social de Libreville au piquet de grève ont inondé les réseaux-sociaux.
Comme annoncé la veille, ces entreprises ont répondu à l’appel à la grève d’avertissement contre la réforme du Code du travail lancé le 17 janvier par les confédérations syndicales des travailleurs du privé et du parapublic. Une façon bien claire de concrétiser leur désaveu des secrétaires généraux de la COSYGA, Philippe Djoula et et de la CGSL, Jean-Claude Bekalé, signataire d’un protocole d’Accord avec le gouvernement, représenté par la ministre du Travail, Madeleine Berre, le 22 janvier visant à suspendre le mouvement pour entrer en négociation.
A travers ce protocole, le gouvernement qui tenait absolument à éviter la paralysie de l’économie par une grève de ces secteurs clés s’est plié aux attentes des travailleurs en acceptant d’ouvrir le dialogue avec les partenaires sociaux sur la réforme du Code du travail. A croire que c’est un véritable qui s’annonce entre les différents syndicats.
La grève générale nationale d’avertissement des syndicats du privé du parapublic court jusqu’au 27 janvier prochain.  Elle fait suite aux revendications relatives à la réforme du Code du travail. Les syndicalistes soupçonnent le gouvernement de vouloir remettre en cause les droits acquis des travailleurs. La mouture mis en place par le gouvernement menacerait la stabilité de l’emploi. Elle soumettrait les travailleurs à une nouvelle forme d’esclavagisme professionnel où le travailleur n’aura d’autre choix que de se soumettre à la seule volonté de l’employeur par peur d’être licencié.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.