La ministre de la Fonction publique et sa déléguée, les représentants du Patronat et des travailleurs à l’issue de la rencontre du 17 janvier 2020. ©Gabonactu.com
Un forum du secteur privé en gestation
Le ministre du Travail, de la Fonction publique en charge du Dialogue social, Madeleine Berre s’est entretenu le 17 janvier avec le patronat et les syndicats des travailleurs du secteur privé et du parapublic en vue de poser les bases d’une future concertation tripartite à l’image du Forum de la Fonction publique qui vient de s’achever dans la capitale Gabonaise.
C’est en tant que régulateur de l’emploi dans le secteur privé que le gouvernement inscrit sa démarche d’initier un dialogue tripartite avec le patronat et les travailleurs du secteur privé dans les prochaines semaines. En prélude à cette plate-forme de concertation à l’image du Forum de la Fonction publique, La ministre du Travail et sa déléguée se sont entretenus avec les représentants des différentes parties en vue d’en poser les bases.
« Dans le secteur privé vous avez les employeurs, les travailleurs et l’état qui régule. Alors que dans le secteur public, l’état est aussi employeur donc les discussions ne sont pas souvent les mêmes. Nous avons souhaité identifier une plate-forme de discussion avec les acteurs du secteur privé, c’est ce qu’on nous a entamé. Sur la base des enjeux qu’ils vont nous fournir, on mettra en place des termes de référence pour construire ce dialogue et identifier ce que nous, en tant que gouvernement nous pouvons prendre en compte pour améliorer cette employabilité tant attendue », a expliqué la ministre Berre.
De leur côté, Patronat et travailleurs ont marqué leur adhésion à cette initiative qui vise entre autres à améliorer la performance du secteur privé.
« Notre démarche devra graviter par des rencontres dans chaque centrale syndicale afin de recueillir les points qui sont essentiels pour les membres afin de les introduire dans le grand ensemble du cahier des charges qui sera présenté à l’autorité », a indiqué Wenceslas Mba Nguema, Syndicalisme
Le secrétaire général de la CPG, Hamidou Okaba a pour sa part affirmée que « c’est une bonne chose pour une nation. Le travail c’est d’abord un facteur de production, ce n’est pas seulement pour des salaires mais la croissance économique est surtout basée sur le travail. Vous pouvez avoir les équipements et les machines, s’il n’y a pas de ressources humaines pour manipuler les machines, il n’y a pas de croissance économique. »
Lisa Mboui