Le candidat du RV dans le canton Bokoué Vincent de Paul Mouidi @ Gabonactu.com
Libreville, 18 octobre (Gabonactu.com)- – Vincent de Paul Mouidi, candidat du Rassemblement des volontaires (RV, majorité) aux législatives 2018 dans le 2ème siège du département de Komo Kango (canton Bokoué), a commis un droit de réponse à Alain Valery Bourobou Boussamba, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) tous deux qualifiés au second tour du 27 octobre prochain, suite à notre article intitulé : « Malgré les manœuvres sordides contre lui, Alain Valéry Bourobou Boussamba est sûr de sa victoire dans le canton Bokoué ». Nous publions l’intégralité de ce droit de réponse.
Elections législatives 2018
Département du KOMO (KANGO)
2e siège (Canton BOKOUE)
Vincent de Paul MOUIDI
répond à
Alain Valéry BUROBU-BU-BUSSAMBE
Dans un article de presse en ligne paru le samedi 13 Octobre 2018 dans gabonactu.com sous le titre «Malgré les manœuvres sordides contre lui, Alain Valéry BOUROBOU est sûr de sa victoire dans le canton BOKOUE », je constate pour le déplorer qu’il y a un certain nombre de grossiers mensonges qui méritent qu’on s’y attarde un temps soit peu. C’est pourquoi, à la version des faits de monsieur Alain Valéry BUROBU-BU-BUSSAMBE, je vais opposer les vérités ci-après :
-Pour ce qui est de mon militantisme, je dois dire que c’est l’arrogance, le mépris et l’esprit de suffisance de monsieur Alain Valéry BUROBU-BU-BUSSAMBE qui ont précipité mon départ du PDG ainsi que celui de beaucoup d’autres vaillants et valeureux militants du canton BOKOUE.
-En ce qui concerne le fait que je voudrais me faire « une carrière politique plus alléchante » au Rassemblement Volontaire (R.V), je dois préciser que je ne suis pas, comme lui, à la recherche coûte que coûte d’une immunité parlementaire en vue de se protéger de je ne sais quoi.
S’agissant des méthodes antidémocratiques, c’est plutôt son suppléant qui a été sommé par le CGE KANGO de quitter les abords du bureau de vote de WOUBELE où il continuait de faire de la propagande électorale le jour du scrutin.
S’agissant enfin:
-de mon suppléant qui ne serait pas inscrit sur la liste électorale ;
-du colistier Didas NYAMA qui aurait été scrutateur au bureau de vote d’EKOUK CHANTIER ;
-et de la distribution des billets de banque aux abords des bureaux de vote ;
Je suis en droit d’exiger la production des preuves matérielles pour étayer ces allégations ; preuves matérielles sans lesquelles toutes ces affirmations ne sont que des paroles sans fondements et de grossiers mensonges.
Dans tous les cas, venant de monsieur Alain Valéry BUROBU-BU-BUSSAMBE des mensonges aussi grossiers ne me surprennent pas, mais m’indignent au point de susciter en moi les quelques interrogations suivantes :
1-Que s’est-il passé au 5e arrondissement de Libreville où il était installé jadis ?
2-Où est passé le projet de construction du CES d’EKOUK OBENDZI ?
3-Qu’en est-il de la réfection du dispensaire de FOUR-PLACE ?
Pour ma part, je suis non seulement Professeur d’histoire-géographie diplômé de l’ENS du Gabon, mais aussi titulaire d’un Master en Gestion des Ressources Humaines obtenu en 2017 à L.I.B.S (Libreville International Business School). Mes promotionnaires sont vivants et visibles sur toute l’étendue du territoire national. Les originaux de mes diplômes existent bel et bien ; les établissements au sein desquels je les ai obtenus peuvent témoigner de leur authenticité.
Pour terminer, s’il m’était donné de reformuler le titre de son fameux article, je dirai plutôt : « Alain Valéry BUROBU-BU-BUSSAMBE est sûr de sa défaite dans le canton BOKOUE » où la majorité sociologique et la majorité politique sont désormais identiques et favorables au Rassemblement Volontaire et à son candidat Vincent de Paul MOUIDI auquel les populations de la BOKOUE sont viscéralement attachées parce que né à EKOUK et donc fils de la BOKOUE.
Car, comment expliquer autrement que quelqu’un qui pompe l’argent sur le terrain depuis deux ans, corrompt les populations et procède au transfert massif d’électeurs soit contraint à un second tour par ce qu’il a lui-même appelé « un jeune parti de la majorité » ? Comme quoi, entre le militantisme tapageur et les réalités sociopolitiques du canton BOKOUE il y a un pas à franchir.
Affaire à suivre.