Rentrée des classes dans une école primaire de Libreville @ DR
Libreville, le 14 octobre (Gabonactu.com)- Dans la note circulaire n° 000375/MEN/CAB/ME, datée du 25 septembre 2018, le ministre d’Etat en charge de l’Education nationale, Francis Nkea Ndzigue, a commis deux dispositions : la première est relative aux frais d’écolage qui, selon lui, sont gratuits dans les écoles de pré-primaire de secondaires général et technique. La seconde précise les différents montants que chaque élève inscrit doit débloquer pour le bon fonctionnement des « Mutuelles et activités socio-éducatives » de son établissement. Mais dans la pratique, les élèves et leurs parents s’alarment du système de raquette mis en place par certains chefs d’établissements
Selon la circulaire, les frais d’écolage sont gratuits aux écoles de pré-primaire, primaire, secondaire général et technique ainsi que dans tous les établissements publics. Les frais de mutuelles quant eux sont fixés à 3 000 FCFA (pré-primaire), 5 000 FCFA (primaire) et 10 000 FCFA aux établissements secondaires général et technique.
L’application de ladite circulaire est cependant bafouée. Le constat fait par les parents d’élèves est amer. Certains chefs d’établissements secondaires imposent aux parents d’élèves de débourser 13 000 FCFA au lieu de 10 000 FCFA comme indiqué dans les « nouvelles dispositions » contenues dans la note circulaire de la tutelle.
« On ne nous délivre pas les reçus, mais plutôt les billets d’entrée qui n’indiquent pas le montant que nous avons versé », s’est indigné Jeanine Bithegué, une dame ayant inscrit ses trois enfants dans une école primaire de Libreville
Dans la note circulaire, il n’est nullement mentionné que les étrangers doivent payer 5 000 FCFA dans les écoles du pré-primaire, 7 000 FCFA au primaire. Ils sont contraints de débourser 20 000f et 30 000 FCFA f aux secondaires général et technique.
Ces parents d’élèves qui ont pris connaissance de cette circulaire n° 000375/MEN/CAB/ME du 25 septembre 2018 (non affichée au sein des établissements), interpellent le gouvernement afin de constituer des équipes chargées de ramener de l’ordre au problème posé. Les responsables d’écoles en complicité avec certains ministère de l’Education nationale participeraient à entretenir le flou artistique.
Camille Boussoughou