Les opposants autour du leader de l’opposant gabonaise Jean Ping en 2016 @ DR
Libreville, 8 octobre (Gabonactu.com) – Au terme du 1er tour des législatives combinées des locales 2018, non moins transparentes tenues samedi dernier, l’opposition a encaissé une déculottée, reflétant sa morosité et le flou total sur son offre politique.
La ferveur constatée autour des leaders de l’opposition à la présidentielle du 27 août 2016 n’a pas cette fois-ci été au rendez-vous. Des gros calibres de ce camp ont été complémentent ridiculisés, contre toute attente.
Jadis leader incontesté dans le 4ème arrondissement de Libreville, Alexandre Barro Chambrier a été contraint au 2ème tour par le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) Séverin Pierre Ndonc Ekomi, un jeune qui a fait les classes à ses côtés quand il était dans le camp du pouvoir.
L’inamovible ancien président de l’Assemblée nationale Guy Nzouba Ndama a été quant à lui complètement battu au 2ème arrondissement de Koula-Moutou (sud-est) par le très « vénéré » Jean Massima du PDG. Le même sort pour l’opposant modéré Jean de Dieu Moukagni Iwangou dans le 1er arrondissement de Mouila.
L’autre ténor de l’opposition ayant subi la désillusion, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi ancien porte-parole de l’opposant Jean Ping. Le candidat de l’Union nationale (UN, opposition radicale) n’a pas fait mieux que l’indépendant Franck Nguema, admis au 2ème tour avec le candidat du PDG Joseph Minko Olenga dans le 2ème arrondissement d’Akanda, nord de Libreville.
Pour sûr, l’opposition ne sera pas représentative à l’hémicycle de Assemble Nationale. La 13ème législature pourrait être encore mono-colore comme la précédente. La cohabitation tant recherchée n’aura apparemment pas lieu.
Sydney IVEMBI