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Libreville, 2 octobre (Gabonactu.com) – La coalition pour la nouvelle république (CNR) soutenant Jean Ping, venu officiellement en deuxième position à la dernière l’élection présidentielle du 27 août 2016 ont reproché mardi, aux partenaires du Gabon, de s’accommoder de la situation de différentes violations qu’elle déplore, dans un communiqué de presse.
« La Coalition pour la Nouvelle République (CNR) soutenant le Président élu Jean PING déplore le fait que les partenaires du Gabon s’accommodent, à nos yeux et à ceux du peuple gabonais, d’une telle situation (les différentes violations décriées, ndlr). C’est d’autant plus illusoire que la nouvelle constitution adoptée le 14 décembre 2017 consacre la dérive monarchique et dictatoriale du pouvoir, dont la conséquence est de vider de sa substance le pouvoir législatif », indique le communiqué.
Selon la CNR, le pouvoir de Libreville ignore les recommandations pertinentes votées par le Parlement de l’Union Européenne (UE) en vue de l’assainissement de la gouvernance électorale ; fait échouer systématiquement le Dialogue Politique Intensifié, prévu par les Accords de Cotonou ; confisque les libertés individuelles et collectives des citoyens dans l’exercice de leurs droits fondamentaux et embastille les paisibles citoyens dont le seul tort, en période électorale est de revendiquer pacifiquement la vérité des urnes.
Pour la coalition, l’élection d’août 2016 s’était soldée par la victoire de leur candidat, Jean Ping, mais qu’elle aurait été volée par Ali Bongo Ondimba. Elle continue donc de la revendiquer.
En faveur de l’organisation des élections législatives et locales jumelées qui auront lieu ce samedi et qui verra bel et bien la participation de plusieurs soutiens de Jean Ping, les représentants des Nations unies (ONU), de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), de l’Union Européenne (UE) et des Etats Unis d’Amérique (USA) ont publié une Déclaration conjointe le 24 septembre 2018.
Dans leur déclaration conjointe, Ils invitent les parties prenantes à « des élections calmes et apaisées ».
Précieux Koumba