Libreville, 27 septembre (Gabonactu.com) – La mouvance présidentielle chapeautée par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), et les partis de l’opposition en lice pour les élections couplées des législatives et locales 2018 ont adopté des causeries politiques restreintes comme stratégie de campagne pour mieux charmer les potentiels électeurs.
Nonobstant les meetings d’ouverture, aux allures de campagne à l’américaine, les candidats, de tous bords politiques confondus, ont opté pour le « porte-à-porte ». Une sorte de campagne de proximité. Le but visé, dialoguer avec les populations parfois exaspérées des fausses promesses des hommes politiques, pour faire passer des messages cohérents et convaincants.
Démarrée le 25 septembre courant sur l’ensemble du territoire, la campagne électorale pour les législatives et locales 2018, semble déjà électrique. Comme il fallait s’y attendre, les deux camps se tirent à boulet rouge. On peut entendre çà et là tous les noms d’oiseau. Des subterfuges utilisés par chaque bord politique pour flatter l’opinion.
L’opposition nourrit une ambition « démesurée » de détrôner le parti au pouvoir au parlement bicaméral en vigueur au Gabon. Elle veut d’abord conquérir l’Assemblée Nationale au terme des législatives dont le premier tour est prévu le 6 octobre prochain et le 2ème tour le 27 du même mois. Le scrutin des sénateurs étant fixé en février 2021.
Le parti au pouvoir quant à lui, ne veut rien lâcher. Il surfe sur la division de l’opposition pour mieux engranger des suffrages et consolider ses acquis. Le PDG est majoritaire au parlement et dans tous les conseils locaux.
Sydney IVEMBI
