Le SG du SYNAPS, Serghes Mickala Moundanga lors du point de presse le 31 juillet au CHUL @ Gabonactu.com
Libreville, 31 juillet (Gabonactu.com)- Le secrétaire général du Syndicat national des personnels de santé (SYNAPS), Serghes Mickala Moundanga a appelé dans un point de presse mardi à Libreville les médecins et professionnels de santé de recevoir à nouveau les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), suspendus des prestations depuis plusieurs semaines suite à une colossale dette de 15 milliards de l’Etat vis-à-vis des hôpitaux et pharmacies.
« Après avoir discuté avec les organisations des consommateurs et écouté leur cris d’alarme, c’est avec un esprit de solidarité confirmée entre organisations syndicales d’une part, et de compassion pour nos patients clients d’autre part, que le bureau exécutif du syndicat national des personnels de santé demande très humblement, au nom de l’intérêt supérieur de la nation, aux médecins et professionnels de santé de bien vouloir reconsidérer votre position actuelle et de permettre à nouveau la prise en charge de l’assuré qui n’a que trop souffert », a lancé M. Mickala Moundanga.
Par ailleurs, le SYNAPS a interpelé le gouvernement sur l’urgence du règlement de la dette de la CNAMGS aux hôpitaux publics. Sans quoi, tous les syndicats de la santé décideront a-t-il indiqué d’un arrêt des activités dans toutes les structures sanitaires à travers le territoire national.
Comme d’autres hôpitaux publics, le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) est presque vide. Les guichets de la CNAMGS sont fermés. Ne sont admis dans ces admis que les patients ayant un pouvoir d’achat moyen. Les hôpitaux publics sont considérés comme des véritables cliniques.
« Il faut de l’argent pour espérer être reçu par un médecin », a confié à Gabonactu.com un patient exaspéré du CHUL.
La CNAMGS permettait d’amortir les frais de santé. La situation est intenable surtout pour les plus démunis. Pour pallier à ce problème de gouvernance, le SYNAPS appelle à une gestion tripartite dans « chaque structure sanitaire pour le suivi de cet important outil de la chaîne de solidarité ».
Eudes Rinaldy Leboukou