Police de proximité : Un dispositif sécuritaire inutile pour les populations toujours victimes

Malgré la présence des gendarmes, dans leur mini-commissariat mobile posté au PK5, les braquages sont en nette progression @ Gabonactu.com

 
 
Libreville, 19 juillet (Gabonactu.com) – Les unités des gendarmes et des policiers postées dans les différents carrefours de jour comme de nuit à travers la capitale gabonaise, sont complétement inutiles  surtout pour les habitants des quartiers sous-intégrés. La présence de ces mini-commissariats mobiles ne dissuade pas le grand banditisme toujours grandissant dans les quartiers comme les Pk6 et Pk7, qualifiés désormais  de  « Far-West ».
Nombreux sont les habitants de Lalala,  IAI, Rio, STFO, PK5, PK6, PK7, Nzeng-Yong et  ceux d’autres  quartiers qui s’accordent à dire que depuis l’instauration il y’a environ 8 ans de cette police de proximité dans des endroits névralgiques de Libreville, le braquage, les assassinats, le viol, le vol à la tire ont « augmenté». Il ne se passe pas un seul jour  sans qu’un riverain, ne soit victime du brigandage.
Rio, grand carrefour et le plus populeux de la capitale gabonais, bat parfois le record de la violence exercée par des voyous sur les paisibles citoyens. Ces derniers sont impuissants et médusés face aux multiples braquages qui se déroulent parfois aux yeux et au su des agents de forces de l’ordre. Des agents de forces de sécurité dont la mission s’oriente principalement au contrôle des taximen.
Les plaintes sont récurrentes dans les  quartiers populeux devenus moins sûrs. Les habitants réclament en vain la sécurité. Ils suggèrent aux pouvoirs publics de faire des filatures et des descentes dans ces quartiers difficiles, pour prévenir la « justice populaire ». les populations sont fâchées.
 

Camille Boussoughou

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