Un procès des détenus au tribunal de première instance de Libreville @ Archives Gabonactu.com
Libreville, 6 février (Gabonactu.com) – Plusieurs personnes vivant à Libreville, agacées par le grand banditisme sont de plus en plus inquiètes suite à la mise en liberté récente par la grâce présidentielle de 579 prisonniers de droits communs qui purgeaient leurs peines à la prison centrale de Libreville.
Dans les taxis, lieux de travail, écoles, et autres endroits populaires, les conversations sur l’opportunité de la mise en liberté de ces détenus vont bon train. La question d’une recrudescence du grand banditisme se pose. Les viols, voles à la tire et autres braquages sanglants, aboutissant parfois aux assassinats sont légions. Ce, de jour comme de nuit.
« Nous craignons que le banditisme se renforce davantage, depuis plus plusieurs mois, on n’est plus en paix à Libreville ; des voyous braquent partout, les policiers et les gendarment ne font rien pour éradiquer ce phénomène grandissant », a déploré un de nombreux habitants du quartier Pk9, visiblement remonté.
Au cours de la cérémonie le 2 février courant de mise en liberté de ces détenus, le gouverneur de la province de l’Estuaire, Léonard Diderot Moutsinga Kebila les a invités à faire en profondeur un examen de conscience pour éviter de récidiver. « Il me sied de vous exhorter à procéder à une totale remise en question de votre comportement au sein de la société », a-t-il exhorté.
Camille Boussoughou