La passerelle du quartier plein-ciel (3ème arrondissement de Libreville) posée le 15 mai @ Gabonactu.com
Libreville, 15 (Gabonactu.com) – La pose de la passerelle en acier construite pour permettre aux piétons du quartier populeux de Plein-Ciel (3ème arrondissement de Libreville) de traverser la voie à grande vitesse (voie expresse) en toute quiétude a été exécutée avec succès lundi au petit matin par la China First High-way Engineering (FHEC), une entreprise adjudicataire spécialisée dans le domaine.
La passerelle est longue de 42,90 mètres. Elle a été réalisée selon les exigences du gouvernement gabonais via le ministère des infrastructures, des travaux publics et de l’aménagement du territoire ainsi que de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI).
Fabriquée entièrement en acier, la structure pèse 30 tonnes. Toute la nuit de dimanche à lundi, les techniciens de deux parties (Etat et FHEC) étaient à pied d’œuvre. L’étape finale consistait à contrôler minutieusement l’assemblage réalisé un jour avant. La travée a ensuite été soulevée et déposée par deux grues de 100 tonnes chacune sur les socles en bétons armés.
« Il faudra encore deux à trois semaines de travail pour que toutes les voies d’accès soient conforment et que tous les tests soient faits avant de mettre les usagers sur la passerelle », a indiqué, Mathieu de Walque, chef de projet passerelle de Plein-ciel pour le compte de l’ANGTI.
La prochaine étape des travaux sera la pose des escaliers et des rampes avant la construction et la finition des voies d’accès. La passerelle devait être fonctionnelle dans un mois.
La livraison de ce chantier était prévue pour février dernier. Il avait subi plusieurs interruptions. De sources autorisées, évoquaient le problème de financements, d’autres des études approximatives, reprises bien après.
L’érection de la passerelle piétonne vient soulager les populations du quartier plein-ciel, une zone déclarée accidentogène par les pouvoirs publics. Les accidents de circulation étaient tragiques et récurrents. Révoltées, les populations descendaient et barraient la voie pour manifester leur ras-le-bol et réclamer la passerelle pour éviter les drames à répétition.
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