Monument en face de l’immeuble du Pétrole à Libreville @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le gouvernement gabonais a annoncé lundi qu’il réalisera des nouveaux emprunts auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque islamique de développement (BID).
Selon le communiqué final du conseil des ministres du 27 mars dernier, le gouvernement a adopté un décret qui lui autorise d’emprunter 84,6 millions d’euros (55,5 milliards de francs) auprès de la Banque africaine de développement (BAD).
L’enveloppe servira à réaliser le projet de renforcement des capacités pour l’employabilité des jeunes et de la protection sociale au Gabon.
Le second emprunt de 109 millions d’euros ( 71,5 milliards de francs) sera contracté auprès de la Banque islamique de développement (BID). Il sera destiné au financement du projet de soins de santé primaire au Gabon.
Lors d’un précédent conseil des ministres, les autorités gabonaises avaient annoncé un nouveau plafond de l’endettement pour les deux prochaines années. Entre 2017 et 2019, la dette sera limitée à 1 472 milliards de FCFA, conformément à la stratégie 2016-2019 de maîtrise de la dette.
Concrètement, le plafond des nouveaux engagements cette année 2017 sera de 659 milliards de francs CFA. Il comprendra 559 milliards de francs d’emprunts extérieurs et 100 milliards de francs d’engagements intérieurs. Soit respectivement, 84,8% et 15,2% des montants sollicités. Ces emprunts seront constitués de prêts extérieurs classiques et d’emprunts obligataires régionaux.
Pour 2018, le plafond des emprunts se chiffrera à 484 milliards de francs CFA. Ils seront constitués de 384 milliards de francs d’engagements extérieurs et de 100 milliards de francs d’engagements intérieurs. Soit respectivement, 79,3% et 20,7% du total des prêts.
En 2019, par contre, les nouveaux engagements seront fixés à 329 milliards de francs CFA. Ils seront composés de 229 milliards de francs d’emprunts extérieurs et 100 milliards de francs d’emprunts intérieurs. Soit respectivement 69,6% et 30,4% du montant global des nouveaux engagements.
Carl Nsitou