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Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – La défaite dès le premier tour de l’élection primaire de la droite française de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy ne suscite aucune regret au contraire la plus part des africains ont multiplié des publications dans les réseaux sociaux pour se moquer de l’ancien chef de l’Etat français dont beaucoup gardent de mauvais souvenirs.
« Échoué, éliminé », se moque un internaute qui ne pardonne pas Nicolas Sarkozy pour son tristement célèbre discours de Dakar dans laquelle il affirmait que « l’homme noir n’est pas suffisamment rentré dans l’histoire ».
« Lui-même rentre de façon médiocre dans cette histoire », poursuit l’internaute.
« Merci les français », se soulage un autre. Lui rappelle que c’est Nicolas Sarkozy qui a été à l’origine de la guerre en Libye et de l’assassinat de Mouammar Kadhafi. La France, sous la houlette de Nicolas Sarkozy, avait pris la tête de la guerre contre la Libye de Kadhafi dont les conséquences sont l’explosion des mouvements islamistes dans la région et la destruction de ce pays.
« Ali, aide-moi avec ta province, le Haut Ogooué », rigole un opposant gabonais sur une caricature montrant Sarkozy le regard ailleurs comme cherchant un secours.
« Bravo à la Diaspora Gabonaise d’avoir par leurs manifestations, contribué à débarrasser l’Afrique Centrale de Nicolas Sarkozy, soutien indéfectible des dictateurs africains, qui vient définitivement de prendre sa retraite politique », enfonce un autre internaute gabonais.
François Fillon, ancien Premier ministre sous Nicolas Sarkozy, a largement dominé le premier tour de ce scrutin. Selon des résultats provisoires communiqués lundi 21 novembre au matin par la haute autorité de la primaire, qui concernent les bulletins de 9 511 bureaux de vote dépouillés (sur 10 229 bureaux), l’ancien premier ministre obtient 44,1 % des voix. Il devance Alain Juppé (28,6 %) et Nicolas Sarkozy (20,6 %). Les résultats définitifs seront annoncés lundi à midi.
Le deuxième et dernier tour de cette primaire se jouera entre Fillon et Juppé.
Carl Nsitou