Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le président togolais, Faure Gnassigbé et son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba se sont revus ce mercredi soir à Marrakech au Maroc où les deux chefs d’Etat participent à la conférence sur les changements climatiques (COP 22).
Faure Gnassigbé est le chef de l’Etat qui a effectué le plus grand nombre de visites au Gabon depuis la réélection d’Ali Bongo Ondimba au terme du scrutin présidentielle du 27 août dernier.
Les deux hommes ont participé ce même jour au premier sommet africain organisé à Marrakech en marge de la COP 22.
Dans une déclaration adoptée par acclamation en présence de l’hôte du sommet, Sa Majesté Mohammed VI, et du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, les dirigeants africains se sont engagés à dessiner le futur d’une Afrique résiliente aux changements climatiques. Alors que 36 des 50 pays les plus touchés par ces changements se trouvent sur le continent, le souhait est établi de considérer la question climatique comme un « levier de co-émergence en vue de construire un modèle de développement durable pour répondre aux aspirations des populations tout en préservant les intérêts des générations futures ».
Ali Bongo Ondimba a, par ailleurs, reçu en audience la Sous-secrétaire d’Etat américaine aux Affaires africaines, Linda Thomas-Greenfield.
A l’issue de l’échange, la responsable du Département d’Etat a déclaré : « C’était ma première entrevue avec le Président de la République depuis l’élection. Nous avons évoqué la situation au Gabon et les grandes questions régionales. Je suis très attentive à l’évolution que connait le pays, et nous sommes bien conscients, comme le Chef de l’Etat, de la nécessité d’une forme de stabilité pour permettre un regain d’intérêt des entreprises américaines au Gabon. Il m’a confirmé qu’il oeuvrait dans ce sens en organisant son administration pour plus d’efficacité. Nous voulons inviter de nouvelles entreprises américaines à investir dans le pays, car le pays a le potentiel d’être une vraie puissance économique et commerciale en Afrique centrale. Les hommes d’affaires redoutent l’instabilité politique et les Etats-Unis veulent s’assurer que la situation évolue dans le bon sens, celui de la stabilité ».
Gaston Ella