Après la visite guidée au Trésor Public, les membres du gouvernement et leurs collaborateurs ont posé pour la postériorité @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le ministre du budget et des comptes publics, Mathias Otounga Ossibadjouo s’est rendu mardi au Trésor public s’imprégner des réformes lancées il y a un an pour mieux exécuter le budget de l’Etat oscillant autour chaque année autour de 3 000 milliards de FCFA.
Les réformes lancées commencent à apporter des résultats probants selon des hauts fonctionnaires de finance. Il s’agit d’une part de l’harmonisation des moyens de payement des agents de l’Etat, au travers notamment de la bancarisation. L’Etat avait obligé tous les fonctionnaires et retraités de disposer chacun d’un compte bancaire pour minimiser les affluences devant les guichets du Trésor public. Toutes les fins du mois, les files d’attentes ne sont plus perceptibles devant le trésor public situé en plein centre-ville, à deux pas du palais présidentiel.
L’autre pan de réformes porte sur le seul comptable public autrefois appelé « Trésorier payeur général ». Celui-ci n’existe plus. Il a donné naissance à un réseau plus étendu des comptables principaux disséminés à travers le territoire national y compris à l’extérieur du pays. Ceci pour une gestion plus orthodoxe des deniers publics. Une gestion tenant lieu de la conjoncture économique que traverse le pays.
« La baisse du prix du baril de pétrole impact fortement l’économie du pays, et nous sommes fait fort de lui présenter la situation en termes de prévisions de trésorerie (…), partant de ce constat il va certainement nous orienter dans le sens de mieux nous organiser pour n’est-ce pas tenir les délais en termes des engagements que l’Etat a vis-à-vis de ses créanciers », a indiqué l’inspecteur de service au trésor public, Anicet Bandenga.
Le ministre du budget, Mathias Otounga Ossibadjouo qu’accompagnaient ses deux délégués, Noël Mboumba et Guy Maixent Mamiaka poursuit sa série de visite des structures sous tutelles mercredi et jeudi à Libreville.
Camille Boussoughou