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Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a annoncé dimanche à Libreville lors d’une rencontre politique que son administration serait sur le point d’inaugurer deux nouveaux Centres hospitaliers et universitaires (CHU) dans la capitale gabonaise qui en dispose déjà de deux premiers.
« Nous allons bientôt inaugurer deux CHU pour améliorer l’offre de soins de santé dans notre pays », a déclaré le président gabonais lors d’un congrès de l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE), un parti de la majorité présidentielle qui tenait son 3ème congrès extraordinaire pour investir Ali Bongo Ondimba comme son candidat à l’élection présidentielle d’août prochain.
Le premier CHU qui sera inauguré dans quelques semaines est celui d’Owendo, une commune située dans la banlieue ouest de la capitale gabonaise. Entièrement sorti de terre, ce CHU est déjà en service dans une phase expérimentale. Il est particulièrement consacré à la prise en charge des victimes des accidents et à la grande chirurgie.
Le second est le CHU Jeanne Eborie situé sur le front de mer de Libreville. Dédié à la prise en charge de la mère et de l’enfant, ce CHU a été érigé à l’endroit où se trouvait l’hôpital de la Fondation Jean Eborie, un ancien grand et très célèbre hôpital de Libreville, démolie pour cause d’une présence trop importante d’amiante.
« Ces nouveaux CHU réduiront notre dépendance extérieure pour des soins de qualité », a vanté le président gabonais qui s’est dit fier d’avoir doté le Gabon de plusieurs hôpitaux de grande réputation. Ali Bongo Ondimba est en effet, l’artisan principal de l’hôpital d’instruction des armées. C’est une structure moderne équipée de matériel de pointe. Il reconstruit également l’ancien hôpital général de Libreville qui a acquis le statut de CHU.
Dans la capitale gabonaise, Ali Bongo Ondimba en voie d’achever son mandat de 7 ans, a également construit le CHU d’Angondjè doté d’un institut de prise en charge des malades souffrant d’un cancer.
Libreville regroupe plus de la moitié de la population gabonaise estimée à 1,8 million d’habitants d’où l’intensification des investissements sanitaires dans la ville, explique-t-on.
Gaston Ella & Xinhua