Ali Bongo inaugure le Centre hospitalier universitaire de Libreville phase 2

Une vue du CHUL inauguré par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba le 30 mai 2016 @ Gabonactu.com

 

Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a inauguré mardi la 2ème phase (bâtiment ultra moderne de 4 niveaux) du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), a constaté un reporter de Gabonactu.com.

 

 

La structure sanitaire située au centre-ville de la capitale gabonaise comprend : 9 unités d’hospitalisation, une pharmacie, un laboratoire et scanner Imagerie par résonance magnétique  (IRM). Il dispose également de  8 blocs opératoires, d’une salle de réveil, d’une salle de groupe de parole, d’un service de soins intensifs, d’un service de neuropsychologie et d’une morgue. Globalement, 696 lits d’hospitalisation sont pourvus pour le bonheur des potentiels patients.

 

« Nous venons encore de faire un effort important en matière d’investissement humain, et tout ceci au bénéfice des populations », a indiqué le numéro gabonais au terme de la visite guidée. Pour lui, « rien n’est trop beau, rien n’est trop cher pour la santé de tous ceux qui vivent sur le territoire gabonais». 

 

Pour le respect de l’environnement,  une station de traitement des eaux usées et  un incinérateur des déchets sont intégrés dans le CHUL nouvelle version. L’ancien hôpital général de Libreville a été construit  dans les années 60. Il était devenu très étroit.  Avec le développement de Libreville, ville qui accueille environ 2/3 de la population gabonaise estimée à 1,800 million d’habitants, l’unique centre hospitalier public était devenu saturé. Plusieurs patients le sollicitaient.

Le chef de l’État visitant les équipements ultramodernes du nouveau CHUL @ DCP
Le chef de l’État visitant les équipements ultramodernes du nouveau CHUL @ DCP

 

Des difficultés ayant emmené  le numéro un gabonais à reconstruire un hôpital flambant neuf. Un hôpital qui a été transformé en centre hospitalier universitaire. Le CHUL est réalisé par VAMED, le groupe autrichien spécialisé dans la conception, la construction et l’exploitation des projets de santé.

 

 

« Si la mise ne place d’infrastructure est une nécessité absolue doublée d’une réussite incontestable, nous devrions perdre d du que la bonne qualité d’un système de santé dépend en grande partie des personnes au cœur de ce système, c’est-à-dire de personnel de santé toute catégorie confondue », a indiqué pour sa part le 1er vice premier ministre en charge de la santé et de la prévoyance sociale  Paul Biyogué Mba.

 

 

Le déficit en spécialistes oscillerait autour de 1000 personnes à travers les structures sanitaires du pays, selon les chiffres officiels. Il y’aurait environ 2000 spécialistes au Gabon, disséminés dans l’ensemble du territoire. Ce qui est très insuffisant pour répondre à la demande. Rien que dans  un service sanitaire, l’on a besoin parfois de 3 et 4 spécialistes.

 

Le Notable  

 

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