Au-delà du seul desk du quotidien national, toutes les rédactions de la presse et de l’audiovisuel gabonais ont rendu un vibrant hommage à Albert Yangari, ce 7 décembre, sur le parvis du journal l’Union, dont l’illustre disparu a été le premier directeur de la publication en 1975.
Éloges funèbres
Poignantes oraisons prononcées à l’occasion par les représentants de l’ensemble de la corporation des journalistes et professionnels de l’information.
Le Président de la Haute autorité de la communication (HAC), Germain Ngoyo Moussavou, également ancien Directeur de la publication de l’Union et le Ministre de la Communication, Laurence Ndong, y sont aussi allés de leurs témoignages tout aussi saisissants.
Les uns et les autres, principalement le Directeur de la publication de l’Union, actuellement en poste, Lin-Joël Ndembet, ont évoqué le souvenir de celui qui est considéré comme l’une des plus grosses références nationales en Journalisme et management des organes de presse au cours de ces 50 dernières années.
Des moments de profonde méditation en toute simplicité et sobriété, à la dimension du disparu qui a eu droit à une haie d’honneur, avant de quitter une dernière fois sa rédaction favorite pour sa terre natale de Franceville, où il sera inhumé ce samedi, aux cotés de ses aïeux.
Mais, « Jamais une plume ne meurt ». Cette sentence inscrite sur l’ensemble des visuels et supports de communication qui ornaient la scène des obsèques, inspirera sans doute de nombreux confrères sur la rédaction du « dernier papier » sur la vieille et belle plume qui s’est à jamais asséchée.
Albert Yangari s’est éteint le 18 novembre dernier à Libreville à 80 ans.
Féeodora Madiba
