Alexandre Barro Chambrier et ses potentiels clients@gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Alexandre Barro Chambrier, député du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis 1968) dans le 4ème arrondissement de Libreville a lancé officiellement le weekend écoulé les opérations d’un Fonds de 10 millions de FCFA pour financer les activités génératrices de revenus qui devraient à terme rendre autonome des femmes vivant dans son fief politique, a constaté un reporter de Gabonactu.com.
Pour la phase de lancement, le promoteur du projet a distribué des conventions de prêt à une quarantaine de femmes voulant se lancer dans le commerce.
« Compte tenu du rôle et du dynamisme des femmes dans la société, nous avons pensé qu’il été judicieux de mettre ce Fonds pour vous permettre d’entreprendre les activités commerciales », a souligné M. Barro Chambrier au cours d’une cérémonie sobre le 29 novembre 2014 dans sa permanence politique du quartier Awendjé. Il a indiqué par ailleurs qu’il n’y aura pas de restrictions possibles.
Les modalités de remboursement
Selon le promoteur, l’argent alloué à chaque bénéficiaire sera remboursable afin de permettre à d’autres femmes d’y accédés. Chaque candidate au prêt devra percevoir un montant variant entre 200 et 500 000 FCFA, selon l’importance du projet. Les activités génératrices de revenus tournent autour de la vente des produits locaux (Banane, taro, tubercules, manioc, etc.…), des poissons frais, des boissons et autres.
Le Fonds qui va s’auto-entretenir par les remboursements des emprunteuses est géré par un établissement gabonais de Microcrédit. Le prêt est remboursable à un taux d’intérêt zéro. Le remboursement se fera d’une manière journalière, hebdomadaire ou mensuelle.
Pour le promoteur, ce prêt n’est pas « un don ». Il devra coûte que coûte être remboursé pour donner la chance à d’autres potentielles commerçantes d’en bénéficier. Les projets auraient été conçus sur la base des critères objectifs.
Les jeunes ne sont pas en reste
Dans cet élan d’aide et de solidarité aux couches défavorisées n’a été oubliée. Une dizaine des jeunes ont également bénéficié d’une formation de chauffeur dans une maison d’auto-école. Ils vont recevoir sous peu le parchemin (permis de conduire) qui leur permettra « d’apprendre à pécher du poisson » en travaillant comme conducteur de taxi.
Sydney IVEMBI