La Cour constitutionnelle a rejeté le recours introduit par le président du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé à la prochaine élection présidentielle du 26 août 2023, a annoncé le général à la retraite dans une vidéo transmise à la rédaction de Gabonactu.com
« La Cour constitutionnelle a retenu que le groupement de partis politiques est une formation politique assimilé à un parti politique et que par conséquent le respect de 4 mois en cas de démission s’applique aux personnes physiques et également aux partis politiques ou membres du regroupement », a expliqué Jean Boniface Assélé résumant la décision de la Cour constitutionnelle.
« C’est faux. Ce n’est écrit nulle part. Ce sont des bobards. Je le savais », a protesté le président du CLR.
Par cette décision, Assélé ne pourra donc pas être parmi les 18 gabonais qui vont affronter son neveu Ali Bongo Ondimba dans les urnes le 26 août prochain.
L’oncle d’Ali Bongo appelle ses militants au calme et promet que la lutte ne fait que commencer.
Le CLR est membre de la majorité présidentielle. Assélé a démissionné de ce groupement des partis qui soutiennent le président Ali Bongo. Il a évoqué un monopole écrasant exercé par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) qui écrase ses alliés.
La Cour constitutionnelle estime que la démission de Jean Boniface Assélé ayant intervenue moins de 4 mois avant l’élection présidentielle, celui-ci ne peut pas être candidat à l’élection présidentielle.
Pour le moment, 19 candidats dont le président sortant, Ali Bongo Ondimba sont en lice pour le triple scrutins (présidentielle, législatives et locales) du 26 août prochain.
Carl Nsitou