Le vendredi 4 août, le Consortium de la Société Civile pour la Transparence Électorale et la Démocratie (COTED) devait normalement investir le candidat de l’opposition qu’elle soutiendra lors de la prochaine élection présidentielle du 26 août prochain. Le délai est passé. Rien n’a été fait. Voici pourquoi.
Selon le président du COTED, le révérend pasteur Georges Bruno Ngoussi, le consortium a déjà auditionné la majorité des candidats de l’opposition. Il reste certains et pas des moindres. Paulette Missambo, candidate de l’Union nationale. Raison évoquée, elle se trouvait dans la Ngounié et la Nyanga durant la période.
Alexandre Barro Chambrier, candidat du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM). Ce dernier se trouvait en déplacement en France.
Le dernier candidat attendu à l’audition est l’ancien Premier ministre, Ramond Ndong Sima, candidat indépendant. Après le Sénégal, l’ex chef de l’administration s’est directement rendu dans le Woleu Ntem pour la précampagne.
De l’avis de certains membres du COTED, tous les candidats sont favorables à une candidature unique ou consensuelle de l’opposition mais très peu sont disposés à se retirer en faveur de l’autre. Chacun veut être cet heureux ou cette heureuse élue. Le contraire semble impossible.
Le COTED qui ne désarme pas croit tout de même qu’un consensus sera trouvé. Pour l’heure, c’est le statut quo.
A noter que seule la plateforme Alternance 2023 s’inscrit dans cette logique de candidature unique de l’opposition. Les autres ont préféré faire cavalier seul.
Carl Nsitou