Le président de l’UDIS adulé par les jeunes mapaniens © D.R
Dans un méga meeting tenu le 29 juillet 2023 au stade de Nzeng-Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville, Hervé Patrick Opiangah qui se considère comme le leader des « jeunes Mapaniens », (des jeunes vivant dans les quartiers sous intégrés) souvent instrumentalisés pendant les périodes électorales, a, appelé ces derniers à une prise de conscience.
« Personne ne doit bouger pour suivre qui que ce soit, de la majorité ou de l’opposition, si je ne vous ai pas donné le top !», a fait comprendre M. Opiangah, sous les ovations nourries des milliers des jeunes (plus de 8000 selon les organisateurs) venus assistés à ce rassemblement qui donne déjà le ton aux prochaines joutes électorales à venir.
Self-made-man assumé, le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) se réclame « fils de la rue » qui s’est battu pour réussir avec dignité et son success story devait, selon lui, inspirer ses jeunes frères parfois en manque des repères.
« On doit être responsable, refuser qu’on instrumentalise qui que ce soit, acceptons de suivre celui qui va nous donner la garantie que demain il s’occupera des jeunes des Mapanes», a-t-il insisté.
Soutien inconditionnel du Chef de l’Etat, Ali Bongo, ‘’HPO’’ n’a pas manqué de dire que «je me bats pour que votre voix soit entendue au plus haut niveau de l’État, pour faire en sorte qu’il y ait une véritable politique sociale pour encadrer et aider à la réinsertion de tous les jeunes de la rue et des Mapanes».
Le député de Mounana qui est par ailleurs homme d’affaires prospère, a, de ce fait interpelé les jeunes Mapaniers et les Bangandos ( voyous ou délinquants), au-delà du rêve américain, à croire au rêve gabonais.
« J’ai été dans la rue, aujourd’hui je suis un capitaine d’industrie, je donne au moins 2 000 emplois dans ce Gabon ; on parle du rêve américain, il y a aussi le rêve gabonais », a-t-il soutenu avant d’appeler à la responsabilité de chaque citoyen.
Camille Boussoughou
Mais où sont ces 2000 Emplois sincèrement ?
Nous savons juste que même dans son équipe de foot, des enfants de moins de 14 ans ont été SODOM****’SÉS !
Il n’a jamais été inquiété, pour tous ces crimes, bien au contraire les familles de ces enfants ont été traumatisées en plus d’être menacés. Il a lui-même voté pour la l’abominable loi de la DÉPÉNALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ au Gabon.
Il n’est pas du tout un bon exemple à suivre pour ces jeunes.
Et arrêtez d’instrumentaliser les jeunes des quartiers sous-intégrés !
Arrêtez d’instrumentaliser les jeunes des quartiers sous-développés !