Le DG de la SNI, Hermann Kamonomono entouré d’autres officiels sensibilisant les occupants de la cité Alhambra le 05 Mai à Akanda, dans le nord de Libreville © Gabonactu.com
La cité Alhambra, cité comptant près de 1100 logements modernes, localisée à Akanda dans le nord de Libreville, confrontée à un désordre ambiant dans sa gouvernance, aura désormais sous peu une nouvelle gestion qui sera administrée par la Société nationale immobilière (SNI).
Pour arriver à cette nouvelle gouvernance à Alhambra, la SNI en collaboration avec la Mairie d’Akanda , l’Agence nationale de l’urbanisme et des travaux topographiques (ANUTTC) et le Ministère de l’habitat, a, organisé une consultation publique destinée à sensibiliser les occupants (légaux et illégaux) de la cité Alhambra sur la nécessité de mettre fin au désordre ambiant qui y règne.
En effet, depuis quelques temps, la cité Alhambra est confrontée à un problème d’insécurité grandissante et une gestion quasi-inexistante. Une zone aux allures d’un Far-west, que les pouvoirs publics ont décidé de moderniser.
« Nous avons avec l’accompagnement de la Mairie organiser cette rencontre afin de recueillir les avis des résidents actuels de la cité pour qu’ensemble définir un cap, une direction dans laquelle nous allons partir pour améliorer le cadre de vie de cette cité qui a le potentiel de devenir un cadre paisible pour ces résidents mais qui malheureusement pour l’instant ne bénéficient de cette situation », a indiqué Hermann Kamonomono, Directeur général de la SNI.
Dans l’immédiat, la SNI, devra intervenir sur l’épineuse question de la « gestion immobilière », entendu par-là, la gestion proprement dite de la cité Alhambra par la mise en place d’un « syndic de copropriété qui va gérer la cité ».
« Mais avant que de mettre en place ce syndic de copropriété, nous allons procéder à l’identification des occupants actuels dans le but d’établir des nouveaux contrats pour les résidents », a-t-il souligné.
Cette consultation publique a rencontré l’assentiment de plusieurs résidents qui ont obtenu des réponses à plusieurs questions posées.
« Nous sommes satisfaits parce que le Directeur général de la SNI a dit que nous n’allons plus déboursés un FCFA dans la signature des nouveaux contrats », s’est réjoui Alain, occupant de la cité Alhambra.
Le 10 Mai prochain, la SNI va lancer l’opération d’identification des occupants de ladite cité, laquelle marque la première étape. Les techniciens de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) seront également mise en contribution.
Sydney IVEMBI