Avoir le goût pour les grandes choses peut nous conduire à commettre des actes répréhensibles. C’est ce que vient d’apprendre Jean-De-Dieu Kombila Bouassa, un jeune gabonais d’à peine 25 ans. En effet, ce dernier a été pris la main dans le sac le weekend écoulé à Port-Gentil à la hauteur du quartier N’tchéngué, dans le 4ème arrondissement de la capitale économique. En manque de moyens financiers pour pouvoir prendre en charge sa copine enceinte de 4 mois, celui-ci a arbitrairement décidé de faire du vol, l’une de ses activités professionnelles.
« Ma copine est enceinte et donc il me fallait de l’argent pour m’occuper d’elle, je suis vraiment désolé ! », a reconnu le délinquant aux mains des habitants de sa victime et des habitants du quartier, venus à la rescousse.
En effet, ce jour-là il était quasiment 3 heures du matin lorsque ce voyou a décidé de s’introduire frauduleusement dans le domicile de Monica Onanga.
« J’ai d’abord entendu un bruit à la cuisine puis, c’est la fenêtre du salon qui a été poussée brusquement. Et là, je me suis réveillée tranquillement pour voir de quoi il était question. J’ai sur le coup reconnu Jean-De-Dieu qui avait un long poignard à la hanche dans ma maison. je n’ai pas osé crier. Je me suis dit que si je crie, il pourrait venir me faire du mal où me violer moi et fille », a révélé Monica Onanga, la victime.
C’est finalement dans la maison qu’il connaissait parfaitement pour avoir fréquemment côtoyé le fils de sa victime des années durant, que Jean-De-Dieu Kombila Bouassa aurait pris avec lui ; un téléviseur plasma LCD 52 pouces et plusieurs téléphones portables. C’est en sortant après son infraction qu’il a très vite été rattrapé dans un transformateur électrique lorsqu’il tentait de se cacher.
Et de quelle manière, cette dernière s’apercevant que le téléphone de son fils avait disparu, aussitôt a décidé d’émettre un coup de fil. En reconnaissant la sonnerie qui retentissait à près de 30 mètres, que le bandit présumé a été pris la main dans le sac en possession de tous les articles volés.
Vincent Ranozinault
