Une commerçante gabonaise a été sommée mercredi dernier de ne plus vendre au marché de Nzeng Ayong pour avoir tenu des propos irrévérencieux contre le président Ali Bongo et son gouvernement, selon ses propres propos largement relayés sur les réseaux sociaux.
La vendeuse excédée par une énième opération de déguerpissement ordonnée par les autorités avait crié sa colère en demandant au président de la République de démissionner.
Prénommée Christ, la jeune femme s’était également attaquée au gouvernement.
Les responsables du marché ont donc décidé de sanctionner cette jeune femme qui dans une seconde vidéo explique que lorsque les agents déguerpissent les commerçants, d’autres reviennent s’installer impunément sur les endroits libérés. D’où sa grande colère contre les autorités.
Au nom de la liberté d’expression garantie par la constitution, la société civile gabonaise s’est coalisée en faveur de cette femme qui se sent menacée.
Antoine Relaxe
Nous sommes dans un pays mené par un parti au pouvoir autoritaire et dictatorial
Oui le seul crime qu’on peut commettre au Gabon actuellement, c’est critiquer le souverain Ali et son gouvernement !
C’est malheureux de voir comment, ils foutent de la souffrance du peuple !!
Courage ma sœur, du courage et que Dieu te protège ! Elle est dans son droit de dire la vérité ………vive la liberté d’expression