Le président américain, Joe Biden a tenu jeudi à l’occasion de la clôture du sommet des dirigeants Etats-Unis Afrique un discours à la fois généreux et empreinte de fermeté face aux dirigeants du continent.
Dans un premier temps, le numéro un américain a fait des annonces qui pourront faire avancer le développement du continent.
« Je demande au congrès de faire un prêt de 21 millions de dollars au FMI pour fournir un accès aux financements nécessaires aux pays à revenus très faibles et moyens. Ce qui aiderait l’Afrique de déployer les efforts de croissance économique », a déclaré le président américain.
Joe Biden a aussi annoncé la mise en place d’un programme pilote de 300 millions de dollars qui permettra au Département de la défense des Etats-Unis de travailler avec les gouvernements africains pour qu’ils puissent construire leur capacité de sécurité.
Au-delà de ces annonces généreuses, le locataire de la maison Blanche a été intransigeant sur les principes de son pays.
« Les USA vont jouer un rôle de leader avec nos principes : appuyer la démocratie, respecter l’Etat des droits et respect de la dignité humaine », a-t-il cogné.
Très peu des dirigeants en face de lui pendant le discours ne respectent pas ces principes même s’ils les évoquent dans leurs propres discours
« Nous allons appuyer l’instruction des électeurs », a enfoncé le président américain sans dénoncer les élections truquées et la fraude électorale en Afrique.
Evoquant l’épineuse question sécuritaire, le président américain a soutenu que « nous allons aussi travailler pour appuyer les bénéfices de sécurité qui découle de la bonne gouvernance y compris le nouveau partenariat de sécurité pour l’Afrique ».
Son administration a mis en place un programme pilote de 300 millions de dollars qui permettra au Département de la défense de travailler avec les gouvernements africains pour qu’ils puissent construire leur capacité de sécurité.
Avant de clore son propos, le Joe Biden, parlant du succès du sommet de Washington, a indiqué que « ce ne sont pas les annonces qui comptent mais c’est le suivi ».
« J’ai demandé à un homme, un des plus grands diplomates, un homme qui respecte profondément l’Afrique, qui collabore avec tous les gouvernements de mettre en application les mesures qui découlent de ce sommet », a-t-il souligné.
« Il va s’assurer que nous traduisions sur le papier les engagements pris lors de ce sommet en progrès réels que les gens pourront ressentir dans leur vie quotidienne », a-t-il conclu.
Yves Laurent GOMA, envoyé spécial à Washington