Le président du Conseil national de la Jeunesse du Gabon (CNJG), Freddy Fernandez Ona, a, annoncé dans une conférence de presse, l’organisation d’un événement baptisé : « la grande rencontre de la jeunesse de l’Ogooué-Maritime » du 12 au 17 décembre prochain à Port-Gentil, Omboue et Gamba.
« Toutes les générations méritent une attention particulière, la jeunesse que vous constituez, joue un rôle moteur et privilégié dans la constitution de la société de demain », a indiqué M. Ona, annonçant par la suite la tenue dudit événement.
L’événement consiste à donner la parole aux jeunes afin de recueillir leurs avis, indique-t-on, sur l’amélioration de leurs conditions de vie. C’est dans cette optique qu’une présentation du projet a été faite le 26 novembre dernier dans la salle des fêtes de la mairie du 2ème arrondissement de Port-Gentil. Y ont pris part à cet échange ; les différents 80 présidents des associations invités ainsi que les médias, les jeunes et femmes.
Pour Lionel Mezui le vice-président du conseil de la jeunesse de l’Ogooué-Maritime, « il est essentiel d’autonomiser les jeunes et de leur donner la possibilité de participer à l’édification des communautés plus fortes, plus inclusives et plus durables ».
A cet effet, toute la jeunesse de la province de l’Ogooué-Maritime a été invitée cordialement a prendre part à cette rencontre du donner et du recevoir pour une meilleure prise de conscience.
Plusieurs difficultés que rencontrent la jeunesse Port-Gentillaise en particulier ont été émises au cours des échanges parmi lesquelles ; l’adduction en eau potable, l’électrification de certains quartiers et ménages, les routes en piteux état, l’absence de canalisation, les inondations, la toxicomanie des jeunes et bien d’autres.
Pour certains panélistes de la ville d’Omboué, ont fustigé le fait que le CES de cette ville est à la peine suite au manque d’enseignants. D’où le taux élevé des jeunes non-scolarisés, affirment-ils. Sur le chômage, les organisateurs veulent émettre les propositions visant à financer et accompagner les jeunes dans la création de microprojets économiques (vente de popcorn, grillades, vente de gâteaux…).
Concernant des inondations, ils ambitionnent interpeller les partenaires économiques et sociaux afin de reboiser la mangrove. Sur l’insalubrité, les organisateurs espèrent discuter avec les différentes collectivités locales pour qu’elles puissent confier la gestion de la pré-collecte des déchets ménagers aux associations de jeunes.
En ce qui concerne l’alimentation, le comité d’organisation compte débattre sur la consommation locale en mettant un accent particulier sur l’agriculture, l’élevage et la pêche. Sur le secteur formation des jeunes, l’ambition sera de miser sur la formation des jeunes en mettant l’accent sur l’insertion et la réinsertion professionnelle.
Vincent Ranozinault