Les Femmes des partis politiques de l’opposition regroupées autour de la plateforme baptisée : « Djoui L’Akasssi », qui veut dire en langue locale Obamba, « la voix des femmes », ont dans un courrier, interpelé le Président français, Emmanuel Macron sur l’impérieuse nécessité de peser de tout son poids pour que les élections générales (présidentielle, législatives et locales de 2023) soient transparentes pour, disent-elles, faciliter l’alternance au Gabon.
« Il s’est agi pour nous d’adresser une correspondance au président Macron, nous voulons qu’il sache que le Gabon a besoin de l’alternance au sommet de l’Etat. Que les élections de 2023 doivent être libres et transparentes », a indiqué Marie Rose Melighe-Me-Ngwa, coordinatrice de ladite plateforme.
Le bureau Djoui L’Akasssi dont le principal objectif est de « libérer le Gabon », a déposé cette missive à l’ambassade de France à Libreville. Ces femmes de l’opposition qui considère la France influe dans la gouvernance démocratique encore balbutiante au Gabon, espèrent que le courrier parvienne à destination et que leur initiative trouvera un échos.
Camille Boussoughou