Naissance de Djoui L’Akassi, une plateforme des femmes de l’opposition déterminée à  « libérer le Gabon » en 2023

Les membres de neuf coordinations composant le  bureau exécutif Djoui L’Akasssi posant pour la postérité © Gabonactu.com

La Coordination des Femmes des partis politiques de l’opposition et sympathisants pour la citoyenneté, plateforme féminine baptisée : « Djoui L’Akasssi », qui veut dire en langue Obamba, « la voix des femmes », a été portée sur les fonts baptismaux samedi 07 mai 2022 avec pour principal objectif « libérer le Gabon » durant les élections générales (présidentielle, législatives et locales) de 2023.

« Inscrivons nous massivement sur les listes électorales, formons des listes communes au besoin, soyons nombreuses dans les bureaux de vote ;  ensemble libérons notre pays », a lancé Marie Rose Melighe-Me-Ngwa, Coordinatrice générale de ladite plateforme. C’était à l’occasion de la sortie officielle de cette plateforme à Libreville.

La Coordinatrice de Djoui L’Akassi, Marie Rose Melighe-Me-Ngwa durant son allocution le 07 mai à Libreville © Gabonactu.com
La Coordinatrice de Djoui L’Akassi, Marie Rose Melighe-Me-Ngwa durant son allocution le 07 mai à Libreville © Gabonactu.com

La plateforme qui ambitionne de  transcender les barrières idéologiques des partis politiques, de défendre les valeurs d’unité nationale, de cohésion  et de vivre ensemble, est formée d’une douzaine des partis politiques de l’opposition dont les représentantes ont signé la charte.

Il s’agit notamment des partis, Union nationale (UN), le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), du Rassemblement pour le Gabon (RPG), de l’Union socialiste progressiste (USP),  de l’Union des patriotes gabonais loyalistes (UPGL), Les Démocrates (LD), du Rassemblement pour l’alternance pacifique et indépendance démocratique (RAPID), l’Union nationale des forgerons (UNAF), du Mouvement du redressement national (MORENA), du PNG-Gabon vert, et des Sympathisants.

Pour éviter les élections toujours contestées et des conflits post-électoraux dramatiques  au Gabon, Djoui L’Akasssi propose l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.

« Le bulletin unique a l’avantage de réduire le coût d’impression, de faciliter le choix de l’électeur et d’éviter les enveloppes accolées ; arrêtons le tripatouillage, arrêtons les violences post-électorales, le pays se meurt»,  a-t-elle suggéré.

Camille Boussoughou

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